Quelles sont les conditions macroéconomiques après les élections ?
Les récentes élections en Flandre ont donné lieu à un changement politique, la N-VA devenant le principal parti. Dans le même temps, nous avons reçu d'importantes nouvelles économiques juste avant les élections : la première baisse des taux d'intérêt depuis des années par la BCE. Cette évolution donne un peu de répit aux acheteurs et aux agents immobiliers. Cependant, Geert Langenus, économiste en chef de la Banque nationale de Belgique, a mis en garde contre l'effondrement du marché du logement, ce qui définit le contexte dans lequel les nouveaux gouvernements doivent opérer.
Quel est l'impact de la baisse des taux d'intérêt sur le marché immobilier ?
La baisse des taux d'intérêt est une mesure longtemps attendue et espérée qui affecte l'accessibilité au logement. Un taux d'intérêt stable entre 1,5 % et 2,5 % serait idéal. Cependant, le rebond du nombre de transactions en 2024 n'est pas encore significatif, en partie à cause de la volatilité des taux d'intérêt.
Quelles sont les implications des résultats des élections pour les réformes fiscales ?
La N-VA, qui a fait campagne sur un plan d'épargne, souligne l'importance de l'orthodoxie fiscale. C'est crucial pour les acheteurs de logement qui dépendent de taux d'intérêt abordables. La TVA sur la démolition et la reconstruction fait également l'objet d'une discussion. La N-VA demande la réintroduction du taux réduit de TVA, qui est essentiel pour le segment de la construction neuve et les défis climatiques.
Quels sont les risques d'un impôt sur les revenus locatifs réels ?
Un impôt sur les revenus locatifs réels est une préoccupation pour le secteur immobilier. Alors que la famille libérale s'est traditionnellement opposée à cette taxe, la gauche et les démocrates-chrétiens l'ont inscrite dans leur programme. La possibilité d'une modification du traitement fiscal des revenus locatifs semble plus grande que jamais.
Comment les copropriétaires peuvent-ils bénéficier des nouvelles coalitions ?
Plusieurs partis, tels que Vooruit, N-VA, MR et CD&V, ont prêté attention à la copropriété. Par exemple, Vooruit veut simplifier les procédures pour les interventions en matière d'énergie. La N-VA travaille sur des projets de loi visant à autoriser le travail volontaire pour les ACP. MR et CD&V ont également pris des initiatives dans le passé pour soutenir les intérêts des syndicats et des propriétaires.
Quelles sont les attentes du gouvernement flamand ?
Le Vooruit remplaçant l'Open VLD, on peut s'attendre à de nouveaux accents dans la politique flamande. Le Vooruit revendique traditionnellement le domaine de la politique du logement et pourrait avoir un impact sur l'obligation de rénovation et l'indexation des loyers liée aux CPE. La N-VA souhaite renforcer les mesures contre les locations illégales et les règles d'accès aux logements sociaux.
Comment le secteur immobilier peut-il contribuer aux nouveaux accords gouvernementaux ?
Il est essentiel que le secteur immobilier entame un dialogue avec les négociateurs des nouveaux gouvernements. Le secteur doit faire connaître son point de vue et contribuer à l'élaboration des politiques. En tant que secteur socialement engagé, CIB souhaite aider la Flandre à définir la bonne direction pour l'avenir du marché immobilier.